La grippe aviaire dévoile ses secrets. Ou presque...

Le virus H5N1 refait parler de lui. Toujours aussi menaçant, il nous est
cependant un peu moins mystérieux. Reste pourtant l’essentiel: on ignore encore s’il peut déclencher une pandémie humaine.

La grippe aviaire dévoile ses secrets. Ou presque... Grippe__12_02_.body.0001.Image

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Février 2006. Souvenez-vous: le virus animal H5N1 arrivait en Europe occidentale. En Suisse, on découvrait le premier oiseau sauvage mort de la grippe aviaire dans la rade de Genève. Sous nos latitudes, les dégâts ont été limités. De nombreux oiseaux sauvages ont succombé à la maladie, mais seuls quelques très rares élevages ont été touchés (Allemagne, France, Danemark).

Un an plus tard, le H5N1 est toujours en grande forme. Sa présence a été établie officiellement dans 55 pays (45 au printemps 2006) et, après l'Asie et l'Europe, il a gagné l'Afrique. Il a ressurgi dans des pays qui croyaient l'avoir éradiqué (Japon, Corée du Sud), a regagné de la vigueur en Asie du Sud-Est et continue à ravager l'Indonésie. En Europe, il a réapparu en Hongrie et dans le sud de la Russie et vient de flamber dans une ferme industrielle britannique. Le tableau est sombre. Reste que ce virus commence à livrer quelques-uns de ses secrets et que mieux on le connaîtra, mieux on pourra le combattre. Le point de la situation.

Comment il se propage ? Des chercheurs affirment que c'est vraisemblablement le commerce – légal ou illégal – de volaille qui a d'abord diffusé le virus en Asie du Sud-Est en 2003. En revanche, son avancée vers l'Europe occidentale, dès la mi-2005, serait surtout due aux oiseaux migrateurs. L'analyse des empreintes génétiques du virus l'a établi. Dans le reste de l'Asie, ces deux facteurs se seraient combinés. Au Nigeria, premier foyer africain de la maladie, les soupçons se portent sur des importations illégales de volaille chinoise.

Oiseaux d'eau à risque. On sait maintenant que de tous les migrateurs, ce sont les oiseaux d'eau qui sont les plus susceptibles de porter et de transmettre le virus. L'automne dernier, la Suisse a donc pris des mesures de surveillance particulières le long des lacs et des cours d'eau, précise Cathy Maret, porte-
parole de l'Office vétérinaire fédéral. Le confinement des volailles est désormais limité à ces zones sensibles, mais pour une période plus longue.

Chats sensibles. Le virus aviaire a déjà infecté d'autres animaux: des cochons, de grands félins de zoos thaïlandais, quelques chats en Europe. Mais une récente étude indonésienne démontre que 20% de 500 chats errants testés à proximité de marchés à volaille où ils se nourrissent de carcasses crues avaient des anticorps au H5N1. Donc qu'ils avaient été infectés. D'où la crainte de certains experts – d'autres sont beaucoup plus sceptiques – que le virus puisse mieux s'adapter aux mammifères – et donc à l'homme – par ce «passage» par le chat.

Pourquoi l'être humain résiste ? Malgré la virulence du virus, l'étendue et la durée de l'épizootie, les cas humains recensés officiellement demeurent, heureusement, peu nombreux (272 malades dont 166 ont succombé). C'est que le H5N1 n'arrive pas encore à «s'accrocher» aux cellules du nez ou de la gorge comme les virus de la grippe humaine, explique Pascal Meylan, virologue au CHUV. Il ne trouve des récepteurs adéquats que dans les poumons.

Comment réagit le corps ? Si le H5N1 réussit quand même à infecter un être humain, les conséquences sont beaucoup plus dévastatrices que celles d'une grippe classique. «L'étude des symptômes a permis de comprendre que le H5N1 suscite une «surréaction» du système immunitaire, déclare le Dr Werner Wunderli, directeur du Centre national de la grippe à Genève. Du coup, notre système de défense s'attaque non seulement à l'agresseur, mais aussi aux organes du corps infecté.»

Beaucoup de questions demeurent encore sans réponse. Comme celle de savoir pourquoi un virus tellement virulent est apparu en Asie du Sud-Est en 2003. Autre inconnue de taille: va-t-il réussir à s'adapter à l'homme? Pour de nombreux experts, ce n'est qu'une question de temps. Selon eux, plus le H5N1 se répand, plus il augmente ses chances d'y parvenir .

Citation :: Qu'en pensez-vous ? Moi personnellement, j'en ai marre de la grippe aviaire... Car mon papa est colombophile (joue à pigeons). Malgré que les pigeons ne sont plus repris comme volail, ils ne pourront plus passer la frontière française, si il ferme la frontière (pour aller lachez en France)... Enfin, nous verrons...

Je comprends les colombophiles Elo mais bon c'est pour la santé des gens ce qui est important... Mais bon j'éspère que ça ira mieux !! Bisous.

K4thouu

Oui je sais bien, et personnellement je préfère la santé des gens lol!

Et heureusement ! Mais bon, chaque année c'est la même chose, à la longue on va aretter ça sera plus simple lol

+ que fidele Nombre de messages : 565 Age : 49 Date d'inscription : 31/10/2006

je suis tout a fait d accord avec vous les filles
pffffffff il y en a marre